Inhalation


Inhalation therapeutique possible dans un rucher specialement amenagé à Merbes Le Chateau

Dans le traitement de l’asthme nous ne sommes plus au stade expérimental et cette therapie est bien utilisée depuis des décenies dans d'autres pays Européens (Slovénie,Roumanie,Russie,...)

Dans la ruche, les abeilles ont un langage chimique, et ce comportement est entièrement inscrit dans leur gènes Des molécules volatiles sont libérées en permanence dans l'environnement. Ce sont des phéromones, à différencier des hormones.

Beaucoup de phéromones ont selon nos amis chimistes des radicaux ”Méthyl” réunissant une molécule carbone et 3 d’hydrogène ”CH3”.  

La richesse en « méthyl » au niveau de l’air de la ruche interviendrait dans l inhibition de l’expression du gène d’une Interleukine particulière IL 5 qui est un pro-inflammatoire majeur dans le affections de certrains type.

Cette inhibition de l’expression du gène de l’IL5 dans les cellules du système immunitaire conduit à une décroissance du taux de cette IL 5 pro-inflammatoire  et donc au soulagement du malade à l’endroit de l’inflammation. C’est le cas pour tout le système respiratoire.

Sur 11 molécules présentes dans l’air de la ruche, issues du couvain d’abeilles, au moins trois ont été étudiées pour leurs propriétés médicinales, sur le modèle animal et humain. Suite aux diverse recherches scientifiques dans le domaine menées par le Dr Peter Kaps,il est donné comme exemple le methyl palmitate dont les effets sont maintenant bien connus

– Chez les souris rendues asthmatiques, le methyl palmitate a un pouvoir anti-inflammatoire égal aux médicaments stéroïdiens, en un mot la ”cortisone” ou ses dérivés.

– Chez nous les humains, des asthmatiques faisant une cure d’air des ruches au printemps et une à l’automne sont quasiment en rémission toute l’année.

Vous allez me dire « quel est l’intérêt de l’air des ruches par rapport aux médicaments classiques le Salbutamol ou la Ventoline ».

Il est vrai qu’il est plus facile de les avoir dans la poche qu’une ruche avec un système d’extraction de son air.

Si le mode d’action par l’inhibition de la surexpression des gènes provoquant l’asthme se confirme, ce serait un mécanisme d’action totalement innovant.

Ce mécanisme d’action permettrait d’éliminer au moins temporairement la cause génétique du déclenchement de la crise. Les facteurs environnementaux à l’origine de ces crises n’auraient donc plus de prise.